Pour certains, les repas de fêtes sont l’occasion de se réjouir, de partager de délicieux moments en bonne compagnie, pour d’autres c’est une période stressante par peur de prendre du poids et de trop manger.

Voici pour tous quelques conseils mesurés pour profiter pleinement des fêtes, sans se frustrer, en prenant soin à la fois de son moral et de son organisme.

Si on est invité ou convive

Avant le repas

On pourrait être tenté de manger moins en prévision des repas un peu chargés, ce n’est toutefois pas une bonne idée. Arriver à l’apéritif avec une faim dévorante ne vous permettra pas de suivre tous les bons conseils ci-dessous ! Mangez normalement la veille ou le matin, veillez à consommer suffisamment de fruits et de légumes, à bien vous hydrater et à bien dormir !

En effet, lorsque nous sommes en dette de sommeil, nous régulons moins bien nos appétits !

A l’apéritif

Le piège

La diversité des petits délices à grignoter ! On a envie de tout goûter et au moment de passer à table, on n’a déjà plus faim !

En effet, la diversité des saveurs excite nos papilles qui ne saturent pas et nous permettent de manger de grandes quantités.

L’astuce

  • On sélectionne ce qui nous paraît raisonnable en qualité et en quantité pour ne pas se frustrer, on le met sur une petite assiette ou une petite serviette et on ne se ressert pas.  Il n’y a rien de pire que de passer tout un apéro avec une main distraite qui plonge dans le bol de chips : le bol se vide sans même que l’on ne s’en rende compte !
  • Si on souhaite prendre soin de son organisme durant les fêtes, on privilégie les poissons, mollusques et crustacés, riches en oligo-éléments et en bonnes graisses !
  • Si ce ne sont pas nos gourmandises préférées, on délaisse les biscuits et cacahuètes classiques (que l’on peut retrouver tout le reste de l’année) et on se réserve pour les mignardises faites maison. En plus cela fait plaisir à notre hôte.

Côté boissons

Le piège

Cocktails, jus, softs, apéro, vin à table et parfois petit pousse-café), toutes ces boissons ajoutent des calories à l’addition sans pour autant nous rassasier.

L’astuce

  • On essaye de se contenter d’un verre à l’apéritif et un en accompagnement de chaque plat.
  • On mise sur les eaux aromatisées non sucrées, les eaux gazeuses pour s’hydrater (car l’alcool déshydrate !) ou éventuellement les soft zéro ou light.

Le repas

  • On essaye de se contenter d’un verre à l’apéritif et un en accompagnement de chaque plat.
  • On mise sur les eaux aromatisées non sucrées, les eaux gazeuses pour s’hydrater (car l’alcool déshydrate !) ou éventuellement les soft zéro ou light.

Le piège

Des mets exceptionnels, on les mangerait jusqu’à la dernière miette (et on se resservirait bien une fois ou deux) !

L’astuce

Le plaisir gustatif et les saveurs s’estompent au fil des bouchées. Rien ne sert donc de se gaver pour profiter d’un repas d’exception :

  • On se concentre plutôt sur les délices des premières bouchées qui sont les plus savoureuses.
  • On hume les parfums, on admire l’assiette et on mâche lentement.
  • On s’arrête avant la fin de l’assiette pour vérifier où en est notre satiété et s’il est nécessaire de terminer son assiette, de se resservir ou non.

Le dessert

Le piège

Lorsque le dessert du repas de fête arrive, bien souvent on n’a déjà plus faim !

L’astuce

On choisit une petite portion ou on se permet de laisser si c’est vraiment trop. L’astuce pour ne pas vexer ses hôtes : montrer de l’intérêt pour le plat, en posant des questions sur les ingrédients, la préparation, ou même en demandant la recette ! Assurez-les que vous adorez mais que cette fois-ci vous n’en pouvez plus, et que vous seriez ravis s’ils pouvaient en servir à nouveau à une prochaine occasion !

Si on est aux fourneaux

On a la chance de décider du menu et on peut se tourner vers des ingrédients à la fois festifs et sains.

A l’apéritif

Les verrines sont nos amies !

On y verse un gaspacho, un velouté, un tartare de légume ou de poisson, une crème ou une panna cotta de légumes, un houmous…

Les recettes ne manquent pas, surtout du côté végétarien que je me permets souvent d’agrémenter d’une touche plus carnivore comme un chips de lomo ou quelques pluches de bonite !

En entrée et en plat

On mise sur les légumes et on leur donne un esprit de fête en utilisant des épices et condiments uniques : truffe, grains de caviar, combava, yuzu, safran, copeau de foie-gras ou encore les plus classiques : gingembre, citronnelle, coriandre.

Les poissons et crustacés peuvent s’accompagner d’épices et de sauces à base d’agrumes ou des légumes, ce qui permet de cuisiner des entrées et des plats sains et digestes. On évite ainsi les sauces à base de beurre et de crème, riches en graisses saturées qui peuvent, à la longue, être difficiles à digérer.

Les féculents peuvent se faire discrets si on ne va pas courir un marathon le lendemain ! On évite si possible les fritures, lourdes à digérer. Avec les ingrédients caloriques, faire du volume, c’est la bonne astuce, car on a l’impression d’en avoir beaucoup : copeaux de parmesan, de foie gras (très très froid), mousses et émulsions (on introduit de l’air) à la place des sauces.

En dessert

On privilégie les fruits, dans la traditionnelle bûche ou dans un dessert glacé accompagné de fruits frais.

Si possible, on préfère les sorbets et les mousses aux crèmes et entremets.

Les desserts tout chocolat sont délicieux et peuvent venir compléter un repas un peu frugal. Mais si on a servi des plats gourmands, il est alors préférable d’opter pour la fraîcheur et la légèreté des fruits et notamment des agrumes.

On peut également décorer la table avec des fruits frais, comme c’est la tradition en Provence et en en Italie.

En conclusion

Quoi que l’on ait choisit comme menu, l’important est de savourer, d’apprécier les différents mets, saveurs, parfumes, textures, sans se presser. On se connecte à ses sensations, on prend le temps de déguster et on se met à l’écoute de notre corps pour savoir quand s’arrêter. De cette manière, on profite pleinement de la fête et du repas sans avoir la sensation désagréable d’avoir trop mangé.

Et pas de panique, la régulation des apports énergétiques ne se fait pas uniquement sur 24h, le compteur ne se remet pas à zéro à minuit ! On a tout le temps de réguler nos apports les jours suivant, en prêtant attention à nos sensations de faim et de satiété.

Si la connexion aux sensations alimentaires est difficile pour vous, n’hésitez pas à me contacter pour que l’on en parle.

Délicieuses fêtes à tous !